Après plusieurs vagues successives d'immigration provenant du continent
asiatique et des îles voisines du Pacifique, suivi par un apport considérable des cultures chinoise et coréenne, les habitants du Japon connurent une longue période de relatif isolement par rapport au monde extérieur (sakoku) sous le shogunat Tokugawa jusqu’à l'arrivée des « bateaux noirs » et l'ère Meiji. Ceci aura pour résultat une culture très différenciée des autres cultures asiatiques et dont l'écho résonne encore dans le Japon contemporain. Par exemple, comme l'a démontré Ruth Benedict dans son étude classique intitulée Le sabre et le chrysanthème, le Japon a une culture fondée sur la honte plutôt que sur la culpabilité comme en Occident. La langue japonaise a toujours joué un rôle significatif dans la culture japonaise. Nemawashi, par exemple, indique le consensus atteint grâce à une préparation minutieuse. Cela reflète l'harmonie qui est désirée et respectée dans la culture et la société japonaise.